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Review This Story || Author: Rubberjohn

End of game for Christeen

Part 2

Christeen, suite… Retour sur une vie desclave

Murée dans son habit de latex, Christeen attendait le verdict avec angoisse et résignation. Cest elle qui avait ouvert ce champ des possibles infernaux avec son goût immodéré pour un masochisme tellement intense quil ne pouvait trouver sa consécration que dans la douleur suprême et lanéantissement final. Cest elle qui depuis vingt ans avait appris à jouer avec ses limites, à les transgresser sans cesse pour se rapprocher du moment où sa vie lui échapperait dans un orgasme aussi intense que destructeur. Ce jeu fatal elle avait voulu le conduire à lextrême dans cette dramaturgie dont en ce moment précis elle allait connaitre le scénario détaillé.

Les images de sa vie de jeune femme brillante transformée de son plein gré en chemin de croix masochiste, où chaque étape mûrement réfléchie et consentie scellait un peu plus sa descente dans la dégradation,  revenait à toute vitesse dans son cerveau enfiévré. Elle se souvenait de chaque étape, les plus anodines comme son premier ciré noir au lycée qui attirait les regards des garçons et les attouchements hâtifs, vêtement fétiche dont lattraction ne la jamais quitté. Elle revoyait les moments  les plus intenses comme ses premiers piercings et tatouages, les plus violents comme cette séance de fouet où elle perdit connaissance pour le première fois, les plus sordides quand elle sentit son sphincter ne plus résister à la pression de son premier lavement public et où elle du continuer à marcher dans la rue en subissant lhumiliation de cet abandon qui envahissait son pantalon de vinyl et ses cuissardes de caoutchouc prévues pour la circonstance par son maître attentif et prévoyant .  Elle avait aimé, ce jour-là, ces cuissardes peu seyantes mais dont létanchéité lavait préservé dune humiliation encore plus grande que le bruit quelle faisait en marchant…

Chaque étape était suivie dune autre, plus intense, plus sauvagement jouissive, où les codes sociaux se dissolvaient dans une transgression voulue et assumée. Elle participait à chaque fois aux scénarios, poussant son maître à aller plus loin, plus intensément comme ce jour où elle avait souhaité subir lexpérience de la pendaison à un arbre en forêt. Il avait accepté cette demande sans en connaitre les finalités profondes. Un jeu de plus.

Chaque instant de cette journée lui revenait maintenant. Cétait il y a trois ans. Son désir de destruction se rapprochait, sintensifiait. Elle souhaitait connaître ses limites, ou son absence de limites. Ils avaient donc décidé de partir dans la nuit pour la forêt, choisissant un coin isolé où il fallait marcher une demi-heure pour être à labri des regards. Arrivés au parking, il lui avait demandé de se mettre nue sous son ciré long, sévèrement ceinturé, boutonné jusquaux chevilles pour entraver sa marche , puis il lui avait mis une cagoule de latex qui laissait à peine filtrer la lumière du jour naissant et entrevoir le chemin. Elle avait mis également des bouchons doreille très efficaces qui la coupait complétement des sons ambiants, encore un de ses trouvailles pour parfaire son isolement. Elle était pieds nus dans le matin glacé.  Il lui avait menotté les poignets dans le dos et attaché également les coudes. Elle marchait devant lui, devinant le chemin encore obscur, glissant sur les souches mouillées par la pluie à chaque pas, névitant ni la boue ni les flaques, ni les pierres acérées  du chemin. Ses bras captifs ne la protégeaient pas quand elle trébuchait ou glissait.  Linévitable devait se produire, elle glissa, ne pu se retenir et tomba sur le côté dans un fossé rempli deau et de feuilles mortes qui amortirent sa chute. Elle ne pouvait se dégager, sentant leau glacée lattirer, suffoquant dans la cagoule. Lui restait impassible, silencieux, contemplant ce corps se battre pour éviter la noyade. Il ne bougeait pas, sauf quand il sentit son énergie se dissoudre tant elle se débattait. Il la tira du fossé, sans un mot, laida à se remettre debout, la poussa à reprendre sa marche vers son supplice. Le chemin fut long, elle tomba à nouveau avant darriver, épuisée,  jusquà la clairière quils avaient repéré lors de leurs promenades enlatexées. Il y avait un tas de rondins de bois fraichement coupés, quil assemblât  en une sorte destrade instable de 50 centimètres de haut. Puis il accrocha  au-dessus de cet échafaud de fortune, la corde à une branche haute, fit coulisser le nœud quil avait préparé et quelle avait contrôlé avec le soin méticuleux qui présidait à chacune de leurs scènes. Il lui passa le nœud coulant autour du cou quelle lui tendait. Il sortit de son sac un masque à gaz muni  dun sac de respiration volumineux et lui mit par-dessus la cagoule, restreignant encore sa respiration comme elle lui avait demandé. Ils néchangeaient aucun mot. Il savait ce quelle voulait, tenter lextrême, elle pouvait lui faire confiance. Malhabilement, elle avança vers le tas de rondin, les pieds glacés et écorchés. il laida à trouver  son équilibre, la soutenant jusquau moment où elle put se tenir droite en équilibre instable sur le tas de bois. Puis il tendit la corde jusquà ce que le nœud se resserre autour de son cou gracile et lattacha solidement à une branche basse. Il revint vers elle pour resserrer  le bouchon dadmission dair du masque presque complétement. Il dut se rapprocher pour quelle lentende lui dire fortement : « Es-tu prête ? ». Elle hocha de la tête. « Alors quand tu veux, je te laisse ! » puis il sécarta. Il contemplait à quelques mètres  le spectacle, cette esclave courageuse, serrée dans son ciré noir, avec ce masque à gaz et cette corde tendue, luttant pour conserver son équilibre sur les  rondins humides.  Le temps sétait arrêté dans ce spectacle intense quelle imaginait parfaitement à lintérieur de son masque, elle qui adorait les mises en scène soignées, surtout celle de son exécution simulée dans le moindre détail pour en accentuer le réalisme jusquà ce quelle devienne bien réelle. Chaque seconde elle sentait son équilibre lui échapper. Elle tenait debout avec une arrogante opiniâtreté, pour lui montrer son énergie, son courage, sa détermination, pour provoquer lérection quelle lui devait et quelle imaginait à quelques pas delle. Mais au fond était-il déjà plus loin, trop loin pour la secourir. Peut-être ce jour-ci avait-il compris. Elle ne rêvait que dune chose, quil ne courut pas à son secours et quil la laisse souffrir à cet arbre comme elle le lui avait demandé sans lui dire que son dessein secret était bien cette fois dy mourir.

Mais dans leurs jeux le désir intense était toujours présent. Elle navait plus de limites depuis longtemps. Il pressentait quun jour elle lui demanderait linacceptable. Elle pensait à ce moment-là, il y a trois ans déjà, que cet instant était venu et sentait son corps défaillir alors que surgissait en elle lorgasme dont elle rêvait depuis si longtemps, le dernier, le plus intense, le plus définitif, son œuvre dart. Cest alors quelle déclencha à distance les puissants vibreurs quelle avait enfoui le matin même dans son vagin et dans son rectum sans lui dire. Londe de plaisir montait de ses orifices si souvent ravagés. Cest alors quelle se tendit, repoussant dun geste brutal le rondin qui la soutenait pour se retrouver sans appui et laisser la corde faire son œuvre ravageuse. Elle se mit à osciller, les pieds dans le vide, la peur au ventre, le plaisir lenvahissant, attirée par le vide immense de son orgasme, respirant à travers le masque de plus en plus péniblement par petits coups, la pression exercée par  la corde saccroissant graduellement. Pour allonger la souffrance, elle avait choisi  de serrer très fortement le nœud coulant qui sous son poids se resserrait inexorablement mais lentement. Le temps lui échappait, elle se voyait flotter dans le vide, dans le noir et le silence absolus, perdant petit à petit la capacité de respirer. Elle ne savait plus où elle était, sil était toujours à ses côtés, elle souhaitait seulement quil puisse la voir et mesurer létendue de sa détermination. Elle jouissait continûment. Cétait bien ainsi, peu importait le futur immédiat. Elle ne sentit même pas quand des bras sont venus lui soutenir les jambes, allégeant le poids sur la corde et lui donnant la possibilité, même infime, de respirer. Elle eut la force de lui crier sous le masque «  Non, je veux aller au bout ! ». Alors il la lâcha brutalement, créant une tension qui resserra soudain le nœud. Cette fois elle sentit clairement la vie lui échapper. Cétait bien ainsi. Elle lavait toujours voulu. Elle belle dans son ciré noir dont elle savait quil lexcitait à chaque fois. Encore jeune et désirable.  Elle le remerciait den être sinon linstigateur, mais au moins la main qui guidait ses derniers instants. Et puis elle se sentit à nouveau soulevée, dans un brouillard total qui noyait ses pensées, lui enlevant toute lucidité, les vibreurs continuant leur travail. Elle inhala fortement le peu dair qui lui restait, un air frais, sentant la pluie et le sous-bois. Il la relâcha à nouveau. Cette fois sous le choc elle perdit connaissance. 

Trois ans plus tard, seule sur la scène, attendant la sentence qui allait sceller définitivement cette fois son sort, ces images lui revenaient dans les moindres détails, les odeurs surtout, et cette douleur à la cheville quand elle avait glissé dans le fossé.  Elle se souvenait sêtre retrouvée couchée dans lherbe, revenir doucement à la vie. Il soufflait de loxygène dans le masque, la revigorant rapidement, mais elle ressentait des douleurs partout, à la nuque, aux épaules, au sexe. Une vraie souffrance omniprésente quelle recherchait à chaque étape et qui mettait parfois des semaines à se dissiper après els séances les plus violentes. Il sapprocha delle en lui prenant la main sans un mot. Elle lui dit, dans un chuchotement, quil eut du mal à percevoir à travers le masque : « je ne te remercie pas ».

Tout ceci était devenu courant,  alors que se rapprochait le terme de son contrat. Ce moment-là était venu, aussi redouté que désiré. Dans sa mémoire chaque étape se transformait, des dimages  isolées devenaient un film continu.

Elle avait aimé ce jour dautomne où nue sous son ciré et avec ses cuissardes vernies elle avait été offerte toute la nuit par son maître aux chauffeurs routiers qui nen revenait pas de cette aubaine. Il lavait laissé avec un mode demploi attachée par une chaîne aux anneaux de son sexe et que découvrait ses clients en écartant les pans du ciré pour la pénétrer.  «  Je suis Christeen, esclave, salope, pute, défoncez moi et urinez moi dessus, cest gratuit et je le fais de mon plein gré ». Ruisselante sous  la pluie, ses cheveux dégoulinants, elle montait à larrière des cabines des camions pour offrir gratuitement son corps, sa bouche, son vagin, son anus, aux pénétrations les plus intenses. Elle était aussi meurtrie aux seins, giflée par ces hommes qui la malaxait sans pitié. Mais le pire fut cette camionneuse lesbienne, qui lui ficha un gode électrifié dans le vagin pour la faire hurler de douleur. Le matin il était venu la chercher sur ce parking, salie, dégoulinante, meurtrie. Elle se souvenait avoir été soulagée par son arrivée tant son épuisement était grand. Mais elle dut déchanter. Il la fit asseoir sur un banc reculé, et sortit de son sac une tondeuse électrique et un rasoir. Elle comprit. Elle se  laissa tondre sa belle chevelure et lisser le crâne avec le rasoir. Quand ce fut fini, elle ajouta en le regardant crânement  «les sourcils aussi ! ». Trop content, il sexécuta puis écrivit avec un feutre indélébile sur lespace ainsi libéré « Pute et fière »  puis la reconduisait à la voiture pour la ramener chez elle retrouver des forces.  Elle lui dit dans la voiture « un jour tu me tatoueras le crâne, et tu me vendras à un marchand desclave,  je le désire de toute mon âme ». Il avait toujours refusé. Mais elle fut de nouveau fréquemment prostituée à sa demande le long des routes, dans les bois, dans la baraques de chantier. Elle prit goût à être rasée à chacun de ces occasions. Elle était abandonnée par son maître le soir, et récupérée le matin, sans surveillance. Elle savait quelle pouvait en mourir. Elle le désirait à chaque fois.

Et puis, il y a deux ans, elle avait souhaité connaitre la douleur la plus  intense de son existence desclave.  Il la confia pour une semaine à un proxénète notoire pour son sadisme dans sa pratique du redressement des filles indociles. Mais elle navait pas, cette fois, les clefs de ses tortures. Il ne savait pas quelle venait de son plein gré. Il pensait quelle devait être punie pour avoir trahi son maquereau en le dénonçant à la police. Alors elle subit le fouet, chaque jour, la cravache qui laissait des traces rougeoyantes sur se peau lisse, les pinces sur le clitoris et les pointes des seins, les nuits attachées nues par de lourdes chaînes dans les caves humides. Elle ne cédait jamais, refusant de promettre quelle ne recommencerait pas. Elle cru vraiment quil ne la laissera pas sortir vivante, surtout ce jour où il la fait pénétrer par plusieurs chiens loups agressifs qui lui déchirèrent le dos avec  leurs griffes. Mais rendu furieux par son absence totale de repentir, le bourreau improvisa une scène où attachée sur une chaise métallique, les pieds dans leau glacée, elle fut torturée à lélectricité jusquà perdre conscience. Le 7e jour fut le plus terrible. Il était décidé à en finir avec elle. Il la fouetta avec une cravache faite avec une canne à pêche en fibre de carbone. Chaque coup faisait une marque sanglante. Il la frappa à plusieurs reprises sur le clitoris, lui faisant perdre connaissance, et la gifla avec des gants métalliques pour la ranimer. Pour finir, il la fit sa coucher sur le sol de la cave, humide et sale, lui attacha les poignets et les mains dans des anneaux métalliques rivés dans le sol et lui jeta sur le corps les déjections de porcs venues de la ferme voisine. Après cinq heures de ce traitement, elle a toujours refusé davouer le forfait qui lui était reproché, et pour cause. Toutes ces tortures étaient transmises en direct en vidéo à son maître qui était en communication avec le bourreau. Alors que la fin de son contrat approchait, il la fit asseoir après lavoir nettoyée au jet sur une chaise métallique couverte de clous où elle dut mettre les mains à plat sur un établi en bois. Là des anneaux métalliques emprisonnèrent  son poignet, mais également chaque doigt. Il lui mis une cagoule de latex sans ouverture et entreprit de casser méticuleusement son auriculaire droit, puis lauriculaire gauche,  avec un maillet en bois. Son maître qui observait la scène ne direct lui fit savoir que deux doigts brisés suffiraient comme leçon pour cette fois. Prisonnière de la cagoule de latex, sans pouvoir respirer, elle hurla de douleur à chaque coup… et perdit à nouveau connaissance avant dêtre réveillée par un seau deau glacée… Alors le bourreau excédé lui dit « Parle où je te coupe le doigt »… Elle répondit fièrement : « Fais le ». Mais le bourreau se ravisa, appela la maître qui ne lui donna pas lautorisation.

Quelques heures plus tard elle était dans sa voiture, transie, blessée, anéantie et heureuse. Quelques jours de soin, une attelle pendant trois semaines sur les deux doigts fracturés, et tout rentra dans lordre naturel des choses. Mais elle sentait que son attraction pour la souffrance la mettait de plus en plus en danger. Elle navait jamais autant senti le contrôle de la situation lui échapper. La violence froide sans passion érotique de son bourreau lavait glacée. Cétait donc cela souffrir, vraiment sans autre but que de subir cette force violente et aveugle dont la race humaine est capable. Cela navait plus rien à voir avec le SM pratiqué par son maître et ses amis, esthétique et raffiné. Cest alors quelle développa son projet de scénarios. Elle souhaitait une perte absolue de contrôle sur son destin. Elle voulait connaître cette authentique souffrance, extrême, puis attendre sans en connaître la date son exécution, logique, clinique, froide, qui ne ferait même pas plaisir à ses bourreaux. Elle trouvait lidée belle. Nêtre quune proie sans valeur dont la vie serait sacrifiée sans but, mettent un terme au fonctionnement de sa puce GPS pour envoyer le dernier signal. End of game, Christeen. Cest ce quelle souhaitait ardemment, plus que jamais, du fond de son sexe et de son âme.

Dans son attente, elle sentait la chaleur lenvahir par grandes bouffées qui se heurtaient à la muraille étanche du latex et faisaient couler dans son dos les gouttes de sueur quelle avait appris à connaitre au cours de sa longue initiation. Elle ne pouvait sy résoudre, elle ne sen lassait jamais. Chaque nouvelle séance était un recommencement qui puisait dans son énergie inflexible. Elle souhaitait alors que cela continue, quelques temps encore, jusquau moment où trop dégradée elle solliciterait le  moment fatal. Elle ne savait pas quel scénario elle choisirait par elle-même. Elle redoutait au fond une sentence trop rapide mais elle rêvait dexplorer cette chaise électrique quelle avait déjà essayée mais cette fois dans ses capacités les plus extrêmes. Elle voulait tout. Ses expériences de prostitution lui avait plu. Au fond elle aimait ces étreintes sans espoir, cette brutalité sauvage et anonyme, car elle conservait le pouvoir. Cest pourquoi lidée dêtre amputée lui était venue, rééquilibrant en quelque sorte par cet handicap librement consenti son sentiment de puissance. Elle se voyait bien, au fond dun bouge asiatique, pendue, amputée des bras et des jambes, les yeux définitivement privés de lumière, le crâne pour toujours lisse, la bouche édentée,  ne gardant que ses orifices pour exercer son pouvoir de séduction jusquau moment où des clients ivres lempaleraient, pendue au bout dune corde sur un pieu dacier électrifié qui la transpercerait très lentement dans cet orgasme final quelle recherchait. Elle aurait aimé être progressivement réduite à cet état. Les mains dabord, puis le bras droit, le gauche, la jambe droite… A chaque fois son amputation aurait été mise aux enchères et le client le plus riche aurait eu le droit dactionner la guillotine spécialement conçue pour elle. Chaque amputation partielle aurait été suivie dune période de soin pour éviter quelle ne succombe prématurément à une septicémie ou à la gangrène avant quelle ne retrouve sa fonction de trou à plaisirs. La crevaison de ses yeux aurait fait lobjet dune enchère spéciale, comme larrachage de la langue et de chacune de ses dents… A terme elle aurait tout vendu de son corps. Mais elle avait oublié décrire ce scénario-là, gore, ahurissant, absurde, mais tellement surréaliste qui soudain la faisait frémir dangoisse et de désir dêtre exhibée ainsi tronçonnée dans un bordel sordide… Elle aurait aimé cette issue-là dans son extase masochiste.

Une voix la sortit de ses cauchemars… Cétait celle de Karen, son bourreau zélé et adoré. Elle sentit renaître dans son ventre ce vide de langoisse et ce bourdonnement sourd du désir. Cette fois, elle était au pied du mur des supplices. Cette fois elle allait perdre le contrôle et enfin en mourir dans datroces souffrances. Cette fois elle retrouvait la vraie liberté, celle de savilir volontairement et den perdre la vie. Quelle avait aimé ces vingt années de souffrances, mais qui était trop contenue, trop chic, trop consentie et préparée. Elle allait enfin connaitre quelques jours, quelques mois, quelques années peut-être de souffrance brute avant den être anéantie. Fuck this whore to death était bien définitivement  son programme.

« This whore, voici le scénario que nous avons choisi pour ta fin programmée conformément à ton désir »


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